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Villard-Loubière

Situé dans le cœur de la Vallée du Valgaudemar dans le Parc national des écrins, le village de Villard-Loubière se trouve à une altitude de 1033 mètres, entre la Loubière et le village de la Chapelle. Sa commune comprend les villages de la Loubière et de  Columbeugnes. Ce qui nous donne le nombre de vingt sept habitants permanents au total. La plus ancienne maison daterait de la fin du XVIIème siècle.

Le village des Pennes surplombe Villard-Loubière et le village est traversé par la Séveraisse. C’est un lieu idéal pour les amoureux de la nature.  

Villard-Loubière au XXème siècle

Comme dans toute la vallée, à Villard-Loubière (dit lou Vialla par ses habitants), le climat y était austère. Les gens du village se retrouvaient donc confrontés à de nombreuses avalanches l’hiver, une Séveraisse menaçante de part ses crues, pas de terres cultivables et bien d’autres complications. Le soleil disparaissait et disparaît même encore aujourd’hui pendant deux mois voire trois. Il faisait tellement froid l’hiver que les gens chauffaient leur couchage avec des objets appelés “ Chauffe lit”, fabriqués en cuivre et en fer. 

Villar Loubière l'hiver

La seule école de la commune se situait à la Loubière. Bien qu’une enseignante y ait fait classe de 1871 à 1876, elle est retournée  dans les bras de ses propriétaires peu de temps après. C’était alors à La Chapelle, chez les sœurs qu’il fallait se rendre pour étudier. Étant trop loin pour certaines familles, un homme âgé des Peines se chargeait de l’enseignement pour quelques enfants. 

A cette époque, on faisait des veillées. Malgré leurs arrêts pendant ”La Grande Guerre” elles ont été maintenues par la suite. C’était un plaisir de se retrouver pour les villageois mais aussi des économies de chauffage. Il est dit que les plus belles se faisaient chez le meunier du village. On y faisait du tricot, on jouait aux cartes, les enfants écossaient les haricots et bien d’autres occupations. 

Lou Vialla n’a pas échappé à des périodes sombres. En effet, la Première Guerre mondiale, une terrible inondation en 1914, la grippe espagnole n’ont fait que plonger les habitants dans un cauchemar. De plus, les loups faisaient rage à cette époque. 

Il est clair que les villageois vivaient de leur agriculture. Environ une famille sur deux possédait un troupeau de brebis et avec une jolie toison cela rapportait quelques sous. Travailler le chanvre, le bois, la vannerie était également des activités récurrentes dans le village. On peut dire que les habitants vivaient en autarcie. 

D’après l’œuvre :” La bourse du chat” de François Bellon. Regretté habitant de Villard-Loubière.

Le Moulin et l’église de Villard-Loubière

Le Moulin du Villard est un moulin hydraulique encore en état de fonctionner. Il est le dernier de la vallée. De plus, il est classé monument historique et a été restauré en 1979 et en 2013. Il y était fabriqué de la farine, de l’huile de noix et de noisettes. Une association dénommée “Les amis du Moulin de Villard-Loubière” propose des visites et se bat pour sa préservation. Ce moulin date de 1838 et il tournait encore pendant la Seconde Guerre mondiale. 

L’église quant à elle, à été inaugurée en 1870 avec un curé qui l’a habitée de 1870 jusqu’à 1913. 

Le chemin vers le Moulin
Le Moulin
L’entrée
La roue

Les randonnées

Par le GR54 (chemin de grande randonnée), vous pouvez accéder au “Refuge des Souffles” se trouvant à 1968 mètres d’altitude qui vous emmènera au “Pic des Souffles” se trouvant quant à lui, à 3098 mètres d’altitude. Vous pouvez également prendre le chemin de la “Tête du Clotonnet” qui culmine à 2835 mètres d’altitude et qui permet de rejoindre ”Désert-en-Valjouffrey” par le col de la Vaurze (2500 m).

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Villar-Loubière d’antan